jeudi 8 août 2013

Préparation physique en écriture.

Je rebondis sur un sujet de Charlotte Boyer, à l'initiative du "Challenge 1000 mots", périple d'écriture qui te voit écrire 1000 mots par jours durant une durée déterminée. Dix, quinze ou vingt jours. Son article traitait des astuces pour se préparer à tenir physiquement ce type de challenge. Vous pouvez trouver son article Ici même.

Il rappelle des règles de bon sens telles que  :

- Ne pas se coucher trop tard, respecter ses rythmes etc..
- éviter les distractions parasites...

Mais durant la lecture du titre de l'article, je n'ai pas pu m'empêcher de penser "préparation physique" pour tenir ce type de challenge.





L'adage : "Un esprit sain dans un corps sain" est connu de tous, je vous passe la citation en latin vu que la langue est morte et que nous, pour satisfaire au challenge, nous avons bien besoin d'être vivants.
Le corps sain sous-entend que l'on doit aussi s'occuper de notre corps pour que l'ensemble formé des deux fonctionne en symbiose.

Dans ce curieux mouvement des auteurs et de leur corps, on retrouve, à mon sens, différents courants.

- Les auteurs bourrés d'amphétamines ou de drogues diverses,
- Les graciles tout maigres à faible volume expiratoire et à écharpe rouge portée comme un étendard intellectuel,
- Les mal-bouffeurs qui écrivent en mangeant des bolinos,

Je ne m'avancerai pas à traiter des avantages et potentiels des différents courants, pourtant je vais parler du mien : Celui des "sportifs à Vo2Max qui s'essayent à l'écriture".

Je ne vais pas frimer longtemps parce que j'ai une Vo2Max (le volume d'oxygène maximum que tu peux utiliser dans un effort physique) proche de celle d'un poulet de basse-cour. Et ce n'est pas du Loué élevé en plein air !
Ce qui explique certainement que je sois sprinteur dans ma discipline et que, par conséquent j'écrive des nouvelles au format très court. Tout a un lien.

Donc, quel avantage peut avoir un sportif dans un processus d'écriture ?

En premier lieu la capacité à s'organiser et à planifier :

En effet le sportif de compétition suit une planification de ses cycles d'entraînements, il doit savoir à l'avance comment organiser sa saison, il jongle avec les macro-cycles, micro-cycles, planification à la semaine, elle même découpée par journée. Il avance pas à pas selon une programmation et a l'habitude de gérer ses efforts. C'est un travail au long cours. L'écrivain-sportif aura donc théoriquement la patience nécessaire pour attendre que le travail paye et est conscient des efforts à fournir avant d'être récompensé.

En second lieu, un relâchement particulier :

En sortie d'entraînement, les particularités de la physiologie humaine face à l'effort physique font que tu es bourré d'endorphines. Ton corps se retrouve être un ballet d'hormones digne d'un festival techno. Cela à deux effets : le premier sera celui de mieux dormir le soir, à condition que ta séance d'entraînement ne soient pas placée à 22h00.
Le deuxième effet est un relâchement particulier. Tu es plus fluide, les idées sont plus claires et parfois tu as des idées fulgurantes durant ton activité physique. On rejoint un peu ici la branche des auteurs bourrés de drogues, sauf qu'on dort mieux.
La séance d'entraînement reste avantageuse aussi pour se distancier de son récit en cours et lui trouver des issues qui paraissaient introuvables.

Troisième avantage :

Outre le fait de pouvoir poser nu sur la photo en quatrième de couverture, l'activité physique reste bénéfique et l'auteur sportif écrira plus longtemps que l'auteur mort par overdose ou celui qui s'étouffe avec sa boîte de bolinos.

Pour conclure, je me lance dans le quatrième #challenge1000Mots initié par Charlotte Boyer.
Prochains commentaires à suivre sur le blog.
Début du challenge : le 12 Août.
Objectif : La suite de "Le Roque".
Et demain j'ai sport !




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