mardi 8 octobre 2013

L'espèce humaine dans le cycle de la Lune noire !

Qu'il est beau le titre de ce billet. Accrocheur à souhait pour parler du côté noir et sombre et totalement indélicat de l'espèce humaine. Phénomène qui, à mon sens, s'étend, s'étend !!!

Il y a quelques années, au Japon, une femme se prend de passion pour un cannibale emprisonné. Le brave homme avait dévoré sa première femme en pot-au-feu. La nouvelle amoureuse se met à écrire des lettres au prisonnier. Elle lui parle de l'amour rédempteur, elle lui dit qu'elle l'aime et peut être même qu'elle lui envoie des recettes de cuisine pour patienter.
Après quelques années, notre Hannibal Lecter bénéficie d'une remise de peine pour bonne conduite. Il retrouve cette femme éprise de lui qui l'attendait dehors... et l'épouse.

Deux ans plus tard il est de nouveau arrêté pour cannibalisme. Il a mangé sa seconde femme.

Quelle cuisson chéri ?
Qu'est-ce qui a donc poussé cette femme à se comporter de la sorte. J'imagine qu'elle a été prise du syndrome du "Je vais te changer grâce à la puissance de mon amour". Vous savez, cette espèce de sentiment qui fait que celle dont vous étiez amoureux vous a préféré le vilain bad boy qui s'est débarrassé d'elle salement, sous la pluie, en la dégageant de la voiture à cause d'une scène... parce qu'il ne changeait finalement pas assez vite...
Et oui, on n'apprivoise pas un animal sauvage... il faut s'attendre à ce que des milliers d'années d'atavisme refassent surface (pour citer un documentaire sur ARTÉ)

L'Humain garde un part sombre. Alors ce n'est pas toujours forcément jusqu'à tuer mais chaque humain possède, plus ou moins dilué en lui, ce côté sombre qui pousse à blesser ou à nuire.
Allez demander au travailleur au contact du public le nombre d'anecdotes qu'il peut recenser et durant lesquelles il a subit les indélicatesses, parfois bien vicieuses et retorses, de la personne face à lui.
Parce que oui, du cannibale qui bouffe sa femme au connard qui se comporte volontairement de manière blessante ou insultante, il n'y a qu'un pas.

En matière de fiction le public adore d'ailleurs le personnage le plus méchant. Dans les séries télévisée on pense au succès fameux de "Dexter" qui se trouve être un tueur en série justement. Dans les Bd's, j'adorais Kriss de Valnor dans "Thorgal", et pas pour son physique ni son adresse au tir à l'arc, mais bien pour ses actions tortueuses et intéressées !

J'adore toujours les personnages de ce type dans les romans, nouvelles, histoires qu'il m'arrive de lire. Cependant j'assiste au fait que dans la vie de tous les jours les gens se comportent de plus en plus selon le schéma de ces personnages qui sont tout de même des "méchants".

Si le lecteur s'attache à eux c'est parce que dans le fond, il attend un acte de rédemption de leur part. Le moment clé du roman où le personnage rattrape en un seul acte et au cours d'une prise de conscience spectaculaire toutes les erreurs qu'il a commises au cours de sa vie de con.
Dans les romans, ce moment clé existe, mais force est de constater que dans la vraie vie, il n'arrive pas vraiment.










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