Le stress de l'envoi à la bêta-lecture.

Tu es un petit auteur (petit, dans le sens de celui qui n'a pas encore auto-publié beaucoup) qui s'essaye à l'auto-édition et comme les grands, tu veux être le plus professionnel possible.
Du coup, tu as lu sur différents sites bien renseignés qu'il fallait absolument soumettre ton texte à un ou plusieurs bêta-lecteurs.

Le bêta-lecteur, c'est celui qui te dira où le bât blesse. Quelle piste tu as voulu exploiter et qui s'avère peut être stérile. C'est aussi celui qui va te permettre de prendre du recul vis-à-vis de ton texte, car tu as le nez collé dessus depuis trop longtemps.

Pour mes trois premiers textes, j'ai eu deux bêta-lecteurs qui étaient avant tout orientés sur l'orthographe.   (Remerciements à un troisième, @sediter de twitter qui avait donné son avis sur "Un Goût de Sang".)
J'avais voulu un cahier des charges impitoyable et du coup, "Mélanie au Crépuscule" a connu 5 versions successives. Pour un résultat que je ne regrette pas.

Aujourd'hui je viens de boucler l'épilogue d'un quatrième projet qui s'intitulera, si je ne change pas d'avis en cours de route : Trop loin, les étoiles.
Et bien, je viens de l'envoyer à un premier bêta-lecteur, chargé de me dire si l'histoire tient la route, et je stresse plus que pour mes textes précédents.

Étrange, n'est-il pas ?

Certainement parce que j'ai passé plus de temps que prévu sur ce texte. Parce qu'il était plus complexe à agencer pour que l'histoire suive un fil logique. Parce que je devais gérer plus de personnages que dans "Mélanie au Crépuscule".

Peut être aussi le petit stress de devoir retravailler complètement le texte parce qu'il risque de manquer tout simplement de rythme. Ce qui arrive quand on s'attelle à une histoire plus longue.

Si je passe ce premier écueil,  mes deux bêta-lecteurs habituels devront encore œuvrer pour mettre le doigt sur les principales bourdes du petit auteur soigneux que j'essaye d'être.

To be continued...