vendredi 9 novembre 2012

L'Art dans la SF.



Dans la science-fiction on trouve une multitude de points de départ pour raconter des histoires.

Ceux qui m'accrochaient le plus au départ étaient ceux liés à des pouvoirs particuliers. Il suffisait qu'un individu soit télépathe, comme dans "L'homme nu" de Dan Simmons ou puisse se téléporter sur le fil de la pensée, comme dans "Les guerriers du silence" de Pierre Bordage et j'étais aux anges.
Du coup, ces ouvrages là m'ont fait apprécier les histoires axées sur des humains tourmentés ou devant accomplir une mission plus grande qu'eux même, plutôt que les guerres de vaisseaux spatiaux.

Et puis, le temps passant, je suis tombé sur quelques livres de SF qui comprenaient toujours l'ingrédient du "pouvoir particulier" mais cette fois ci lié à l'Art au lieu du pouvoir mutant ou de l'irradiation conférant des capacités hors norme. (je ne critique pas les comics, j'adoooore les comics)

Les trois derniers ouvrages qui m'ont ouvert à l'Art dans la SF sont les suivants :

Dans "Les Maîtres Chanteurs" c'est un peu le popstars à la mode galactique mais en beaucoup plus prenant. Le Héros de l'histoire est un Enfant au don vocal exceptionnel qui devra chanter pour l'empereur. Éduqué, élevé, destiné à tenir ce rôle qui est d'une grande importance. Ce qui le mettra au milieu d'intrigues prenantes.

J'avais ouvert ce livre uniquement pour le nom de l'auteur qui m'avait transporté avec "La stratégie Ender". Et au final c'est celui qui m'a fait me poser la question : Mais est ce que l'art est souvent un ingrédient principal dans la SF ?








Mais le chant n'est pas le seul Art utilisé dans le domaine :


Dans "La Bohême et l'Ivraie" de Ayerdhal, on touche à tous les sens humains puisque le personnage principal est un Kinéïre, un artiste capable de stimuler tous les sens pour faire passer son oeuvre.
Sauf que notre Héros se fera renvoyer de son école, car ne rentrant pas dans le moule qu'on lui destine.

C'est dans ce livre que j'ai le plus ressenti l'impact que l'Art peut avoir sur les sociétés. J'ai bien eu droit à quelques exposés ou reportages sur le sujet, son impact libérateur, le moyen d'expression qu'il représentait. mais c'est sous le prisme de la SF que j'ai touché d'un peu plus près le sentiment exprimé par les exaltés de l'Art.
Maintenant je peux visiter un musée dans un bon état d'esprit en m'imaginant moi même héros d'un tel livre :-)




Et enfin, le format nouvelle qui m'est cher puisque court, intense et allant directement à l'essentiel :




Je tiens à faire remarquer ce petit "YFL-500" par Charles Wilson, l'auteur connu de "Spin" qui s'attaque à la sculpture et au rêve. Et touche carrément au mode de créativité et à la source même de l'inspiration. Vous avez dit Muse ?













Bref, je regarde l'Art d'un autre oeil depuis ces trois ouvrages mais n'adhère toujours pas à la star Ac !
Bonne lecture si ça vous tente. 


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